L’ œuvre de Nicolas d’Olce ne sacrifie pas à la pose intellectuelle ni aux blablas théoriciens. Elle est un recit qui nous parle à voix basse, mais très juste, de ces mondes intérieurs qui croissent en parallèle. Il peint nos origines ambiguës ; la trame du monde grave une planète dont on ne sait s’il faut souhaiter qu’elle existe ou qu’elle reste un drôle de rêve ; la série Épicentre & vestiges se font l’écho de nos langages perdus ; la serie Zones cartographie les territoires fragiles ; la série Surveillance zoome sur la confusion des formes et le leurre des identites. Ainsi Nicolas d’Olce nous promène sur la terre , sur la croute du monde, cartographie fantasmée, rêves devenus ma- tière. Le monde que nous construisons est fissure craquelé et si dangereusement esthétique ...